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Sorti en 1999 et issu de la filière « économie des sciences sociales et gestion » de l'Ensai, Rémi SIROLLI effectue son stage de fin d'études à la direction de la stratégie de la SNCF.
CETELEM (BNP Paribas) sera sa première entreprise où il occupera 2 postes entre 1999 et 2005 : chargé d'études statistiques (scoring, analyses risque), puis expert risque octroi (en charge des règles d'octroi de crédit).
Entrant en 2005 à la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne, il devient responsable de l'équipe de validation des modèles de notation de la banque de détail, des PME et des collectivités locales.
Depuis juillet 2007, Rémi SIROLLI a rejoint CALYON, la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole, comme responsable de l'équipe "Modèles Quantitatifs de Portefeuille" au sein du département des Risques Pays et Portefeuille de la direction des Risques et Contrôle Permanent. Il est à la tête d'une équipe de sept ingénieurs financiers expérimentés en charge des sujets de quantification du risque de crédit (capital économique, provisions collectives, stress scenarii sur le banking book, etc).
Rémi SIROLLI analyse son parcours comme atypique : dans un monde bancaire toujours plus spécialisé, il a eu l'opportunité d'évoluer dans des activités de gestion du risque de crédit très différentes (du particulier au grand corporate).
« Recruté comme un spécialiste, j'avais comme atout, comme tout Ensaien, d'être opérationnel immédiatement. J'avais pour moi le gout des rapports humains et celui du travail en équipe : intégration garantie ! Réussir à expliquer l'utilité de mon métier et prouver son utilité à mes collègues opérationnels a été un plus indéniable. Après, il a fallu veiller à ne pas m'enfermer dans un rôle d'expertise ».
Actuellement "capitaine d'école" pour son employeur et trésorier de l'association des anciens élèves (l'Ascas), Rémi SIROLLI assure un relais entre le Crédit Agricole, les anciens, l'école et les étudiants. Après 9 ans d'activité, quelques cours et des jurys de soutenance, il peut prodiguer quelques conseils aux jeunes suivant la filière : « Pensez bien à ce que vous voulez faire dans la vie sans vous limiter. Méfiez vous des effets de mode. Ils risquent de vous induire en erreur sur des choix structurant... ».
Lui n'a qu'un seul regret : « Je n'ai pas pu m'expatrier lorsque je le souhaitais en 2002... ». Jusqu'ici car il a encore tout son temps pour que cet objectif devienne un jour réalité.
Issue de la filière Industrie (désormais Génie Statistique), elle effectue son stage de fin d'études à la direction de l'Innovation et de la Recherche de la SNCF où il lui est proposé de poursuivre en thèse CIFFRE.
L'équipe SNCF fourmillait d'idées, j'ai donc cherché un laboratoire universitaire pour m'accueillir». Sa thèse a été dirigée par P. DEHEUVELS, directeur du Laboratoire de Statistique Théorique et Appliquée de l'Université Paris VI. Elle porte sur la construction d'horaires pour éviter les effets "boule de neige" lors de retards. L'aspect théorique touche aux plans d'expériences, aux techniques de bootstrap et aux processus empiriques. Après 2005, Maguelonne choisit de rester à la SNCF en tant que chef de projets recherche.
A la suite de ses travaux de thèse, elle conduit des projets dans le domaine de la construction des horaires et le traitement statistique des incidents. Elle travaille depuis 2008 au sein d'une nouvelle équipe "Optimisation des Revenus". «Mon poste de chef de projets recherche m'amène à suivre la vie complète d'un projet sous tous ses aspects : de l'idée originale à l'industrialisation, des budgets à l'organisation, de la définition des données et des méthodes statistiques nécessaires, à leur mise en oeuvre pratique par des prestataires et stagiaires que j'encadre». Ce travail l'a notamment conduite à effectuer une collaboration de recherche avec le laboratoire d'enquêtes du CREST-Ensai sur le thème de la mesure de la fraude. Maguelonne apprécie de travailler «pour un service public», dans des tâches très enrichissantes et variées qui mettent en jeu l'ensemble des compétences acquises au cours de sa formation. Elle se déplace en France pour rencontrer les équipes en région et comprendre leurs besoins, mais aussi occasionnellement à l'étranger. Elle participe régulièrement à des colloques spécialisés. Maguelonne ne regrette absolument pas ce temps de maturation et d'approfondissement qui lui font dire qu' «il faut faire ce qu'on a envie de faire, et savoir pourquoi on le fait». C'est le message qu'elle adresse aux étudiants - notamment de l'Ensai - qu'elle accueille régulièrement en stage.