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L'international au coeur du dispositif

Une expérience à vivre

« Partir à l'étranger, plus particulièrement au Québec, est une expérience unique à vivre absolument. Même si la langue ne change pas trop, la culture québécoise est très différente par bien des aspects, mais n'en demeure pas moins intéressante. L'UQAC possède un environnement stimulant pour réussir sa dernière année ; les professeurs sont disponibles et le système éducatif français nous permet d'acquérir des méthodes très utiles pour accomplir le travail demandé par le corps enseignant. De plus, l'emploi du temps n'est pas trop lourd, ce qui permet de profiter des plaisirs qu'offre la région du Saguenay. On peut ajouter à cela, la proximité de la frontière américaine pour passer du temps libre au Etats-Unis. Pour conclure, je peux dire que le Québec est une région où l'on vit bien et qui va être difficile de quitter. »

Pierre Ménard, Promo 2010, 3IL

La mondialisation de l'enseignement supérieur a très vite poussé les écoles, précurseurs en la matière, à se tourner vers l'international et à s'adapter à un marché sans cesse en mouvement. Celles-ci ont très tôt mis en place des partenariats avec de prestigieuses universités étrangères et ont intégré parfaitement ce paramètre aux cursus proposés. De même l'accueil d'étudiants étrangers permet un échange tant culturel qu'académique. Aujourd'hui (chiffres à préciser) % d'élèves ingénieurs étrangers suivent une partie de leur cursus dans les écoles françaises.

De multiples opportunités pour partir à l'étranger

Les stages à l'international : préparer son stage à l'international est principalement du ressort de l'élève, assisté par le bureau des stages ou le service relations internationales de son école. Il lui faut donc démarcher auprès des entreprises et/ou organismes auprès desquels l'étudiant souhaite travailler, et ce suffisamment à l'avance (commencer à chercher 6 mois voire un an à l'avance). Souvent, il existe des partenariats entre les écoles ou les universités et certaines structures à l'étranger, et dans ce cadre la recherche de stage sera facilitée. Il est donc bon de se renseigner auprès de son administration pour connaître les relations entretenues par l'école à l'étranger.

Bien entendu un bon niveau en anglais est indispensable, éventuellement une connaissance de la langue du pays. Un bon score à un examen tel que le TOEIC ou le TOEFL sera évidemment un plus, car même si le stage ne se déroule pas dans un pays anglophone, le langage de communication scientifique universel reste l'anglais, et l'expression dans la langue locale sera la plupart du temps limitée à des questions pratiques.


Concernant les programmes facilitant ce type de mobilité pour les élèves ingénieurs, le plus connu reste sans doute chez nous le programme Erasmus (cf. encadré), qui a 20 ans cette année. D'autres programmes ont depuis été mis en œuvre dont les programmes FITEC (lien avec page de la CDEFI dédiée) qui permettent d'envoyer des élèves ingénieurs français en Amérique Latine et Centrale (Brésil, Chili, Argentine, Mexique) 


Les échanges universitaires sont un autre moyen de découvrir un autre pays, une autre langue, une autre culture. Les écoles ont développé des partenariats avec les universités à l'étranger pour mettre en place des programmes de mobilité. Il existe également deux autres options : le cursus bidiplômant et le diplôme conjoint.

  • - le cursus bidiplômant : dans le cadre d'un accord entre votre école et une université étrangère, vous pouvez obtenir à la fin de vos études les diplômes des deux établissements au sein desquels vous avez étudié, sous certaines conditions. Au moins la moitié du cursus devra cependant se dérouler dans l'établissement français délivrant le diplôme, dont un semestre de stages industriels en France ou ailleurs. De plus, la durée totale d'études sera la plupart du temps plus longue que pour un cursus normal (généralement un semestre ou deux).
  • - le diplôme conjoint est issu d'un partenariat fort entre un établissement français et un établissement étranger, tel que le cursus puisse être suivi par un étudiant indifféremment dans l'un ou l'autre des établissements. La durée totale des études sera ici la même que celle d'un cursus classique.

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